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Société

Technologies

Les techniques et les nouvelles technologies ne sont pas intrinsèquement mauvaises (avancées médicales, éoliennes, panneaux solaires). Mais leur développement, leur omniprésence dans la société ainsi que leur impact environnemental posent question.

Sur le plan des ressources, la fabrication des technologies nécessite de grandes quantités d’énergie et des métaux. Leur utilisation énergivore, la fragilité des appareils, les modes et les envies créent de quantités de déchets qu’on ne peut pas recycler totalement (miniaturisation des composants, pertes par dispersion, etc.).

L’enjeu se trouve dans une conception plus durable des technologies et dans l’usage que l’on en fait : utilisation réduite, dimensionnement ajusté, partage des équipements… La “low tech”, c’est-à-dire des technologies simples, efficientes, utilisant peu de matériaux différents et les plus naturels possibles, constitue une voix d’évolution en rupture avec la high tech.

Dans une posture ni technophile, ni technophobe, il s’agit d’avoir une réflexion critique mais constructive, pour réussir à combiner low tech et high tech, favoriser la capacité à faire soi-même (plutôt qu’à “faire faire” par une machine) ou encore limiter les effets néfastes des moyens de contrôle technologiques de nos comportements et habitudes de consommation (objets connectés à internet et utilisation des données à des fins marchandes).